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Les expressions françaises décortiquées

A cor et à cri

À grand bruit, avec beaucoup d'insistance

Certains sont persuadés que cette expression s'écrit "à corps et à cris". Il s'agit probablement de libertins qui se croient dans une de ces parties fines où l'on rejoue très régulièrement des versions peu bergmaniennes de "crie et suçote-moi" ( ).
Mais c'est oublier la genèse de cette expression qui n'est pas de toute première jeunesse.

En effet, elle existe sous une forme différente depuis le XVe siècle où on disait déjà "à cry et à cor".
Elle nous vient de la vénerie (ou la chasse à courre) où l'on traque la bête en jouant du cor et en poussant des cris (dont le fameux "taïaut !"), donc en faisant beaucoup de bruit.

Cette pratique a vite donné naissance à notre expression, métaphore qu'on a employée au XVIe siècle dans des situations comme "mener un procès à cor et à cri", voulant dire qu'il était mené avec beaucoup d'énergie et en attirant l'attention.

« Je sais que le parti socialiste réclame sa tête à cor et à cri, ainsi que l'élargissement immédiat du prisonnier (Dreyfus) de l'île du Diable. »
Marcel Proust - Le côté de Guermantes - 1921

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le 30/11/2009
à 09h36

réponse à . HoubaHOBBES le 30/11/2009 à 07h53 : Bandeau de gauche. soutenez Expressio Bandeau de droite. soutenez Mi.

eh bien moi, j’ai un bandeau dans lequel notre Président s’honore d’un QI de 161. Je clique et je tombe sur un incroyable galimatia, dans lequel j’apprends notamment la définition du QI: "Q.I. est une mesure de différentes composantes d’intelligence comme mesuré sur une épreuve standardisée a si pris des dispositions qu’exactement la moitié des gens le prenant réussisse 100. Quand l’épreuve est donnée à un grand nombre des gens, la distribution des tas ressemble à une courbe de cloche, avec la chute de gens intellectuellement douée du côté droit de la courbe et les moins fortunées à gauche. Par la tradition, le résultat de 140 ou mieux, indiquent le génie, alors que ceux-là sous 90 suggèrent l’affaiblissement d’intelligence. La vue discutable de Herrnstein et Murray consiste en ce que les tas au lointain quitté de la médiane sont l’équivalent humain de sciure; ceux au droit lointain, stardust.
Suis-je sciure ou stardust. Et ne retomberai-je pas de toutes façons en poussière. Je vous le demande, sans cor ni cri. ne me laissez pas dans l’ignorance. Aidez-moi à comprendre dans quel état j’erre !

le 30/11/2009
à 09h40

réponse à . chirstian le 30/11/2009 à 09h36 : eh bien moi, j’ai un bandeau dans lequel notre Président s’ho.

Ta page dit urnes. Je n’osais pas cliquer, mais ça me rassure. s’il a 161 sur cette échelle de mesure, tout s’explique en particulier la chute des gens intellectuellement douée du côté droit de la courbe et des moins fortunés à gauche. J’aime beaucoup "les tas au lointain quitté de la médiane sont l’équivalent humain de sciure; ceux au droit lointain, stardust. " De la poésie pure !

le 30/11/2009
à 09h40

réponse à . chirstian le 30/11/2009 à 13h50 : en jouant du cor et en poussant des cris (dont le fameux "taïaut !").

Ça va pas. toi! Oh! J’ai failli réveiller l’immeuble!
J’avais pas vu que mes baffles étaient à "toute barzingue. "
Tu en veux du cor?
En voilà!
Tu te mets la musique. tu lis, en même temps ce magnifique poème de notre cher Vigny Alfred de.

J’aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille,
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.

Que de fois, seul, dans l’ombre à minuit demeuré,
J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré !
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
Qui précédaient la mort des Paladins antiques.

O montagnes d’azur. ô pays adoré !
Rocs de la Frazona, cirque du Marboré,
Cascades qui tombez des neiges entraînées,
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ;

Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons,
Dont le front est de glace et le pied de gazons !
C’est là qu’il faut s’asseoir, c’est là qu’il faut entendre
Les airs lointains d’un Cor mélancolique et tendre.

Souvent un voyageur, lorsque l’air est sans bruit,
De cette voix d’airain fait retentir la nuit ;
A ses chants cadencés autour de lui se mêle
L’harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.

Une biche attentive, au lieu de se cacher,
Se suspend immobile au sommet du rocher,
Et la cascade unit, dans une chute immense,
Son éternelle plainte au chant de la romance.

Ames des Chevaliers, revenez-vous encor?
Est-ce vous qui parlez avec la voix du Cor ?
Roncevaux. Roncevaux. Dans ta sombre vallée
L’ombre du grand Roland n’est donc pas consolée !

Tous les preux étaient morts, mais aucun n’avait fui.
Il reste seul debout, Olivier prés de lui,
L’Afrique sur les monts l’entoure et tremble encore.
"Roland, tu vas mourir, rends-toi, criait le More ;

"Tous tes Pairs sont couchés dans les eaux des torrents."
Il rugit comme un tigre, et dit. "Si je me rends,
"Africain, ce sera lorsque les Pyrénées
"Sur l’onde avec leurs corps rouleront entraînées."

"Rends-toi donc, répond-il, ou meurs, car les voilà."
Et du plus haut des monts un grand rocher roula.
Il bondit, il roula jusqu’au fond de l’abîme,
Et de ses pins, dans l’onde, il vint briser la cime.

"Merci, cria Roland, tu m’as fait un chemin."
Et jusqu’au pied des monts le roulant d’une main,
Sur le roc affermi comme un géant s’élance,
Et, prête à fuir, l’armée à ce seul pas balance.

Tranquilles cependant, Charlemagne et ses preux
Descendaient la montagne et se parlaient entre eux.
A l’horizon déjà, par leurs eaux signalées,
De Luz et d’Argelès se montraient les vallées.

L’armée applaudissait. Le luth du troubadour
S’accordait pour chanter les saules de l’Adour ;
Le vin français coulait dans la coupe étrangère ;
Le soldat, en riant, parlait à la bergère.

Roland gardait les monts ; tous passaient sans effroi.
Assis nonchalamment sur un noir palefroi
Qui marchait revêtu de housses violettes,
Turpin disait, tenant les saintes amulettes :

"Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu ;
"Suspendez votre marche; il ne faut tenter Dieu.
"Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âmes
"Qui passent dans les airs sur ces vapeurs de flammes.

"Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor."
Ici l’on entendit le son lointain du Cor.
L’Empereur étonné, se jetant en arrière,
Suspend du destrier la marche aventurière.

"Entendez-vous. dit-il. - Oui, ce sont des pasteurs
"Rappelant les troupeaux épars sur les hauteurs,
"Répondit l’archevêque, ou la voix étouffée
"Du nain vert Obéron qui parle avec sa Fée."

Et l’Empereur poursuit ; mais son front soucieux
Est plus sombre et plus noir que l’orage des cieux.
Il craint la trahison, et, tandis qu’il y songe,
Le Cor éclate et meurt, renaît et se prolonge.
"Malheur. c’est mon neveu. malheur! car si Roland
"Appelle à son secours, ce doit être en mourant.
"Arrière, chevaliers, repassons la montagne !
"Tremble encor sous nos pieds, sol trompeur de l’Espagne !

Sur le plus haut des monts s’arrêtent les chevaux ;
L’écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux
Des feux mourants du jour à peine se colore.
A l’horizon lointain fuit l’étendard du More.

"Turpin, n’as-tu rien vu dans le fond du torrent ?
"J’y vois deux chevaliers. l’un mort, l’autre expirant
"Tous deux sont écrasés sous une roche noire ;
"Le plus fort, dans sa main, élève un Cor d’ivoire,
"Son âme en s’exhalant nous appela deux fois."

Dieu. que le son du Cor est triste au fond des bois.


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réponse à . Elpepe le 30/11/2009 à 22h02 : BB a un QI de 90-60-90. C’est normal.

Pendant environ 15 minutes, j’ai cru rèver. Sur le bandeau Mon QI est de 161. la photo d’Einstein a remplacé celle de notre bien-aimé Président, qui est revenue ensuite.
Si notre Président a le QI d’Einstein, il a peut-être raison de prendre tout le reste de l’humanité pour peu de chose.
Et moi je m’enorgueillis de faire partie du fan-club du Fils, qui bien sûr a AU MOINS le QI de son père. rapport à l’amélioration de la nutrition !
Il paraît qu’un vilain monsieur vient de sortir les mémoires du Fils (Notre Prince Jean), et qu’elles sont fausses, caricaturales et tendancieuses. Où la méchanceté ne va-t-elle pas se nicher ?

le 30/11/2009
à 22h22

réponse à . <inconnu> le 30/11/2009 à 17h05 : Taïut, etc me rappelle cette comptine: «Taïut, taïut, ta&iu.

Ça, c’est le refrain. Le couplet, c’est :
Nom de Dieu, s’écrie la princesse
sol..fa..mi..mi..ré..sol..fa..mi
En voyant la queue du baron
do..ré..mi..mi..mi. ré..do..ré
J’aim’rais mieux l’avoir dans les fesses
sol. fa. mi. mi..ré..sol. fa. mi
Que d’la voir dans son pantalon.
do..ré. mi. mi. ré. do..ré..do

Ah, si seulement on avait un éditeur de partoche.

le 30/11/2009
à 22h25